10 conseils pour bien jouer au poker en ligne

Gagner au poker en ligneLes sites de poker attirent chaque jour plus de monde à leurs tables. Cela implique un nombre croissant de joueurs ayant un faible niveau (les « fish »), mais aussi davantage de bons joueurs en concurrence. Comment se faire une place dans cette immense marée de mains jouées, et gagner sur le long terme ? Voici 10 conseils essentiels pour maximiser vos chances de gagner au poker.

1. Prenez le temps de choisir votre site de poker

Chaque site propose son propre logiciel de jeu avec des options différentes. N’hésitez pas à en tester plusieurs pour déterminer avec lequel vous êtes le plus à l’aise. De plus, le « rake », c’est à dire la commission prélevée par le site de poker, varie selon les sites et les limites auxquelles vous jouez. Une différence d’1 % peut représenter une somme d’argent importante sur le long terme, cela vaut donc le coup de se renseigner.

D’autre part, si la majorité des sites proposent un bonus intéressant à l’inscription, ce dernier est bien souvent déterminé en fonction du montant de votre premier dépôt, et se débloque petit à petit. Ainsi, plus vous jouez de mains, plus vous débloquerez ce bonus (souvent par tranches de 10 %). Pour les joueurs occasionnels, il peut s’avérer plus intéressant de toucher un bonus cash (mais très faible) lors du premier dépôt. Pour comparer les bonus et les différents sites de poker en ligne, consultez notre classement des meilleurs sites de poker.

2. Focalisez-vous sur un type de jeu

Les trois grands types de jeu sont le sit & go, le cash game et les tournois.
Si vous cherchez le meilleur rapport gain/temps de jeu, sachez que le cash game (limit ou no limit) est le type de jeu à privilégier. Il permet en effet de jouer un maximum de mains par heure et de choisir le nombre de personnes contre qui on souhaite jouer.
Les tournois et le sit & go sont davantage appréciés pour la possibilité de faire un véritable gain avec un investissement minime, voire de se faire remarquer par des sponsors. Les tournois permettent par ailleurs de se frotter à des joueurs de tous niveaux et stratégies et ainsi d’enrichir son jeu plus rapidement qu’en cash game, où les actions sont plutôt répétitives.

3. Choisissez le nombre de tables qui vous correspond (en multitables)

Dans l’absolu, le multitabling permet de générer plus de profits, puisqu’on joue plus de mains en un même laps de temps. Cependant, certains facteurs peuvent réduire les gains potentiels : moins de concentration sur chaque table, moins de temps pour prendre les décisions, moins d’informations sur les joueurs, moins d’analyse de chaque situation.

Il est donc important pour les multitableurs de jouer un poker très ABC pour avoir assez peu à réfléchir. On entend par « poker ABC » un poker basique, conventionnel, presque mécanique, où les situations et les adversaires n’influent que très peu sur les décisions du joueur.

A vous ensuite de déterminer avec combien de tables vous serez le plus rentable. Certains se concentreront à fond sur une seule table alors que d’autres seront capables d’en jouer 25 en même temps. Pour la plupart des bons joueurs, le juste milieu oscille autour de 4 tables.

4. Choisissez bien vos limites et gérez votre bankroll

Si vous avez choisi le cash game, il est essentiel de bien choisir vos limites et gérer votre bankroll.
Votre limite dépendra de deux facteurs principaux : votre niveau au poker et votre bankroll.
Votre bankroll, c’est la somme totale d’argent que vous êtes prêt à dédier à vos parties de poker. Néanmoins, cette dernière doit être davantage envisagée comme un outil de travail, un fonds de commerce. Vous ne devez pas compter dessus comme de l’argent acquis mais comme un instrument. Ne faîtes aucun projet par rapport à elle.
Une fois cela compris, vous pouvez commencer à penser argent.

Une bankroll de 20 € ne pourra pas se permettre de jouer en 0,5/1, autrement dit des parties où la small blind est à 0,50 € et la big blind est à 1 €. En fait, l’idéal est de pouvoir recaver 20 fois à 100 big blinds. Dès lors, pour être confortable en 0,05/0,1, il vous faudra une bankroll de 200 €. Ce montant peut facilement être doublé pour un gros multitableur qui, naturellement, aura besoin de plus de fonds.
Evidemment, vous pouvez jouer à ces limites avec 50 €, mais plus votre bankroll est grosse par rapport à vos limites, mieux vous supporterez les bad beats et les mauvaises périodes.

Si vous vous sentez dominé dans la plupart des coups, redescendez d’un cran, il n’y a aucune honte. Le multitabling peut aussi vous affaiblir un peu et donc vous obliger à redescendre d’une limite. Ce qui compte, c’est d’être le plus rentable possible sur le long terme. Commencez par vous faire la main sur les microlimites (No Limit 1/2 ou 2/5, soit 0,01/0,02 ou 0,02/0,05), idéales pour jouer un poker « standard ».

5. Évitez de jouer si vous n’êtes pas en forme

Voyez le poker comme un métier à risque, où la concentration et la vivacité d’esprit sont indispensables. Cela vous évitera de jouer quand vous êtes stressé, fatigué, alcoolisé, préoccupé… et d’éviter de prendre de mauvaises décisions. Pour rester concentré et jouer dans de bonnes conditions, il est d’ailleurs conseillé de limiter ses séances de poker à quelques heures. Si vous commencez à vous énerver ou à vous déconcentrer, faîtes simplement une pause. Au poker, chaque euro compte. Il est donc primordial d’être apte à juger quand commencer une séance de jeu et quand la terminer.

6. Jouez un poker ABC pour vous faire la main

Le jeu « tight aggro », autrement dit sérré et agressif, est le plus recommandé au début. Il consiste à n’entrer que dans un nombre de coups minimes, triés sur le volet. Évidemment ce seront les coups où vous avez les meilleures mains possibles. Quand vous entrez dans un coup, jouez-le pour de vrai. Ne soyez pas passif, les check/call ne créeront pas de gros pot, vous DEVEZ faire augmenter la mise en jeu vous-même : misez, misez, misez !

Tenez également compte de votre position. Etre dernier à jouer est un avantage énorme : vous connaissez les intentions des adversaires !

Enfin, connaissez les fondamentaux, comment se joue chaque coup. Par exemple, un tirage quinte ou couleur se joue avec un maximum de personnes, alors qu’une overpaire (comme KK ou AA) ne se joue si possible qu’avec un ou deux adversaires.

Quand vous maîtriserez bien ces bases, vous pourrez jouer de façon plus sophistiquée, en adoptant des modes de jeu tels que le slowplaying. Cela consiste à faire semblant d’avoir une mauvaise main en n’en exploitant pas les capacités, dans le but de se faire « agresser » alors qu’on sait qu’on a l’avantage.

7. Construisez-vous une image et protégez-la

Votre image, c’est la façon dont les gens vous voient, vous perçoivent. Elle est bien plus importante en tournoi, mais a également son importance en cash game. A vous de choisir l’image que vous souhaitez renvoyer : solide et qui ne joue que très peu de coups, ou flambeur invétéré ? Quelle que soit votre image, sachez qu’il est possible d’en tirer partie.

Le joueur « tight » (qui ne s’engage que dans peu de coups) gagnera plus de petits pots puisque les gens auront peur de lui et se coucheront. Alors que le joueur « loose » (qui joue un éventail de mains bien plus larges) gagnera peu mais de très gros pots, puisque les gens penseront qu’il bluffe encore.

Protégez votre image, restez mystérieux, et vous dominerez la table.

8. Choisissez bien vos tables

C’est peut-être le point le plus important. Trop souvent les joueurs ouvrent une demi-douzaine de tables et se mettent à y jouer sans réfléchir. Au contraire, il est nécessaire d’observer une table avant d’y entrer : y a-t-il des « fish » (mauvais joueurs ou joueurs débutants), ou plutôt des « regulars » (habitués des lieux) ? Pensez-vous pouvoir dominer ou allez vous être constamment à la traîne ?

Pour se rappeler des joueurs, il existe un outil bien utile : le tracker. Il permet de marquer vos adversaires, de prendre des notes ou d’obtenir des informations sur eux, et ainsi de vous rappeler quel est leur style de jeu quand vous les rencontrerez à nouveau.

9. Ne bluffez pas un débutant

Les débutants ne comprennent pas le bluff et vont bien souvent au bout de tous les coups qu’ils commencent. Vous allez donc perdre tous vos jetons contre une ridicule paire que le débutant aura défendu corps et âme, sans même qu’il comprenne qu’il contrait un bluff.

Par ailleurs, certains joueurs se donnent lors des petits pots une image de débutant alors qu’il n’en est rien, et raflent le pactole quand il s’agit d’un gros pot où on ne les attend pas.

Autant de raison de ne jamais bluffer un joueur en apparence débutant !

10. Trouvez le bon compromis entre statistiques et feeling

Au poker, les maths jouent un rôle essentiel. Les statistiques sont au cœur de chaque main et vous calculerez constamment combien vous et vos adversaires ont de chances de remporter le coup.

Cependant, le poker reste un jeu d’intuition dans lequel quelques micro détails peuvent vous faire penser qu’un adversaire bluffe ou non : il faudra parfois (pas toujours !) suivre votre instinct.

Pour conclure, gardez avant tout à l’esprit le côté business du poker. Jouez en mode démo si vous voulez vous défouler, mais quand c’est votre argent qui est en jeu, restez toujours lucide.

Enfin, la variance (aléas des cartes en votre faveur ou défaveur) s’équilibre toujours avec le temps. Ne blâmez donc pas la chance si vous ne cessez de perdre, travaillez votre poker !

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